Tendre promenade
Je me pose doucement avec précaution.
L’instant crucial est ce dixième de seconde
Où j’arrive au contact de ce nouveau monde,
Tous mes sens en alerte aux moindres sensations.
Puis je marche par là, je reviens par ici,
Je tourne et me reprends, ma démarche hésitante
Devient plus chaloupée. C’est alors que je tente
Un petit saut sur place amusant, dont je ris.
La pente est devant moi, longue et douce à souhait
J’en vois d’ici la fin au dessus d’un vallon.
C’est alors que je glisse sans faire attention
Attiré vers là-bas et ses nouveaux secrets.
Frôlements et survols, je mange la distance
Jusqu’à perdre vitesse en un léger surplomb.
La vie est belle ici, j’y dessine des ronds
Petits, moyens et vastes ainsi grandit ma danse
Puis curieux, attiré, j’emprunte ce vallon
D’une tendre douceur. A ce point délicat,
Je le sens palpiter, vibrer là, dessous moi,
Et plus fort à mesure qu’approche le fond.
Et je découvre là, au bout de ce chemin,
Une source de joie, de bonheur et de vie
Sous un buisson tout blond, protégée, à l’abri.
Je la recouvre alors doucement de ma main.
Ainsi de ton épaule à ton intimité
Je dessine au plaisir des chemins de tendresse
De ce pinceau si doux qui s’appelle caresse
Aquarelles éphémères et sensibles sentiers.
L’instant crucial est ce dixième de seconde
Où j’arrive au contact de ce nouveau monde,
Tous mes sens en alerte aux moindres sensations.
Puis je marche par là, je reviens par ici,
Je tourne et me reprends, ma démarche hésitante
Devient plus chaloupée. C’est alors que je tente
Un petit saut sur place amusant, dont je ris.
La pente est devant moi, longue et douce à souhait
J’en vois d’ici la fin au dessus d’un vallon.
C’est alors que je glisse sans faire attention
Attiré vers là-bas et ses nouveaux secrets.
Frôlements et survols, je mange la distance
Jusqu’à perdre vitesse en un léger surplomb.
La vie est belle ici, j’y dessine des ronds
Petits, moyens et vastes ainsi grandit ma danse
Puis curieux, attiré, j’emprunte ce vallon
D’une tendre douceur. A ce point délicat,
Je le sens palpiter, vibrer là, dessous moi,
Et plus fort à mesure qu’approche le fond.
Et je découvre là, au bout de ce chemin,
Une source de joie, de bonheur et de vie
Sous un buisson tout blond, protégée, à l’abri.
Je la recouvre alors doucement de ma main.
Ainsi de ton épaule à ton intimité
Je dessine au plaisir des chemins de tendresse
De ce pinceau si doux qui s’appelle caresse
Aquarelles éphémères et sensibles sentiers.