Dictée d'amour
J’ai encor tout ton corps présent dessus ma peau
Et ce parfum léger de ta chair de satin.
Si je ferme les yeux, si je cherche des mots.
Je trouve en mes rêves le langage des mains.
Le verbe et le sujet et tous les compléments
Simples et précises, des phrases de caresses
Qui posent le décor et tous les compliments
De ce nu paysage où commence l’ivresse.
Alors, subordonnées ou bien conditionnelles,
Etirent tout le temps tout au long de tes jambes
Et dans la vallée blonde, là au creux du ciel
Dessous ma main frôlée, le doux buisson en tremble.
Passe un auxiliaire qui voudrait bien Avoir
La douceur de mes doigts glissant chauds sur tes reins
Mais je préfère un Etre au cœur de notre histoire
Afin de composer un psaume de mes mains.
Quelques mots, des paroles ou une exclamation !
Deux pointes de désir ouvrent une parenthèse.
De menus coup de langues créent la réaction,
De mes mains je t’englobe et je défends ma thèse.
C’est au fil des dictées que nous nous explorons,
Et dans l’impératif comme aux phases complexes,
Nos frôlements secrets ont déjà tous un nom
A l’index des caresses et l’alphabet du sexe.
Et parfois par hasard si je rate un accord
C’est bien le participe qui reste présent
Et jamais au passé, jamais ou bien alors
A relire nos plus belles pages d’amants.
La grammaire et l’amour, lexique de tendresse
Singulière syntaxe aux sentiments pluriels
Chaque souffle est un mot, chaque phrase caresse,
Mais pas de point final à ce texte éternel.
Et ce parfum léger de ta chair de satin.
Si je ferme les yeux, si je cherche des mots.
Je trouve en mes rêves le langage des mains.
Le verbe et le sujet et tous les compléments
Simples et précises, des phrases de caresses
Qui posent le décor et tous les compliments
De ce nu paysage où commence l’ivresse.
Alors, subordonnées ou bien conditionnelles,
Etirent tout le temps tout au long de tes jambes
Et dans la vallée blonde, là au creux du ciel
Dessous ma main frôlée, le doux buisson en tremble.
Passe un auxiliaire qui voudrait bien Avoir
La douceur de mes doigts glissant chauds sur tes reins
Mais je préfère un Etre au cœur de notre histoire
Afin de composer un psaume de mes mains.
Quelques mots, des paroles ou une exclamation !
Deux pointes de désir ouvrent une parenthèse.
De menus coup de langues créent la réaction,
De mes mains je t’englobe et je défends ma thèse.
C’est au fil des dictées que nous nous explorons,
Et dans l’impératif comme aux phases complexes,
Nos frôlements secrets ont déjà tous un nom
A l’index des caresses et l’alphabet du sexe.
Et parfois par hasard si je rate un accord
C’est bien le participe qui reste présent
Et jamais au passé, jamais ou bien alors
A relire nos plus belles pages d’amants.
La grammaire et l’amour, lexique de tendresse
Singulière syntaxe aux sentiments pluriels
Chaque souffle est un mot, chaque phrase caresse,
Mais pas de point final à ce texte éternel.